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  • Photo du rédacteurPatrick Willems

Soirée événement "La Rafle" avec témoignage de Simon Gronowski


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Le mardi 11 mai 2010, 250 personnes ont répondu présente pour la soirée organisée par l'asbl Agora au Ciné Excelsior de Visé autour du film "La Rafle".

Au programme, la projection du film événement, film qui a valeur de document aux yeux de tous les connaisseurs, suivie d'une rencontre-témoignage avec Simon Gronowski.


Qui est Simon Gronowski ?

L'histoire de Simon Gronowski aurait dû être celle d'un enfant ordinaire dans une famille ordinaire. Mais il est juif. Le 17 mars 1943, Simon a 11 ans. Avec sa mère et sa sœur, il est arrêté par la Gestapo. Le 19 avril, déporté dans le 20e convoi, il parvient - encouragé par sa mère - à sauter du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. Sa mère et sa sœur disparaissent dans l'enfer d'Auschwitz. En juillet 1945, malade et brisé de chagrin, son père meurt à Bruxelles. Simon se retrouve seul au monde. Il n'a que 13 ans.


Synopsis du film "La Rafle"

C’est l’histoire d’une famille parisienne ordinaire, modeste et joyeuse, dont les enfants jouent dans la rue en sortant de l’école. C’est la famille de Joseph, 11 ans, dont la vie bascule brutalement le 16 juillet 1942.

A travers les yeux de Joseph, La Rafle - avec Gad Elmaleh, Jean Reno et Mélanie Laurent - fait revivre l’une des pages les plus noires de l’Histoire de France...

Ce jour-là, le gouvernement français décide de "livrer" aux Nazis qui occupent la France des milliers de Juifs. Il ordonne l’arrestation de 27.391 Juifs étrangers vivant en France.

Beaucoup parviendront à échapper à la rafle du soir du 16 juillet, prévenus par la police parisienne. Quelque 13.000 personnes sont arrêtées, dont plus de 4.000 enfants. Les familles sont séparées.

Certains prisonniers sont transférés directement dans les camps de Drancy (Seine-Saint-Denis), Beaume-la-Rolande ou Pithiviers (Loiret). Sept mille sont parqués au Vélodrome d’Hiver, le "Vel d’Hiv", dans le XVe arrondissement de Paris. Ils y passeront cinq jours et cinq nuits sans eau ni nourriture, avant d’être envoyés vers les camps d’extermination allemands dans ces wagons à bestiaux.

Rares sont ceux qui surviront.


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